Chers amis,
Mercredi soir, nous avons exploré l’état de flux
(plus connu sous le terme de flow).
Il s’agit d’un phénomène psychique universel qui décrit un état de grâce et de fluidité dans lequel se trouve une personne totalement absorbée par une activité, agissant de façon parfaitement coordonnée, et faisant preuve d’une grande clarté intérieure. La notion de temps disparait, ainsi que la conscience de soi-même.
La neurophysiologie a étudié ce phénomène de conscience modifiée chez des joueurs de jazz, des danseurs de tango ou des méditant. Il se caractérise par des taux spécifiques de neurotransmetteurs : La noradrénaline et la dopamine augmentent l’attention et la concentration. Le taux d’endorphine s’élève diminuant la perception de la douleur. L’anandamide (endocannabinoïde naturel présent aussi dans le cacao) contribue à l’installation d’un état d’extase (Ananda signifie la joie en sanskrit). Les taux de sérotonine et d’ocytocine montent, renforçant le bien être, la confiance et l’empathie.
À l’IRM, l’activité du cortex préfrontal désactive les régions cérébrales responsables de la notion du temps, des logiques planificatrices et du bavardage intérieur portant sur la valeur sur nos performances.
Il n’est pas très facile de comprendre comment provoquer cet état de flux mais il nous a été beaucoup plus facile de trouver tout ce qui peut y faire obstacle :
Toutes nos pensées stressantes ! La peur, le contrôle, la distraction, l’attente d’un résultat, les auto jugements…
Et nous avons maintenant la chance de savoir comment les désamorcer.
Nous avons pris les entrées d’une simple feuille de travail avec « Je veux que… » ou « X devrait… » ou encore « j’ai besoin… ».
Lors de l’investigation, nous avons découvert, oh merveille, que la question 4 « Qui serais-je sans cette pensée ? » nous plonge immédiatement dans la joie profonde de ce fameux flux, sans temps et sans identité. 💖
Voici l’extrait de Byron Katie dans LIBRE (p.122) qui illustre parfaitement cela :
Le Bouddha dit que quiconque veut se libérer de la souffrance doit développer un esprit pur, lucide et totalement ouvert à tout. (…) Il sait qu’il est toujours en sécurité. La vie est pour lui un flux ininterrompu. Il observe chacune de ses pensées mais il n’en croit aucune.
Quand l’investigation est vivante en vous, chacune de votre pensée finit par un point d’interrogation
et non par un point final.