Les méharées dans le désert

Pourquoi aller faire le travail de Byron Katie dans le désert ?

Le désert possède un extraordinaire pouvoir de guérison. Silencieux, vide et majestueux, il absorbe nos peines et nos blessures, sans rien attendre en retour.

Sans aucune limite pour arrêter notre regard.

« La terre du désert a été mon plus grand professeur… nous dit Byron Katie

C’est peut-être ce rien extérieur qui nous permet de l’inviter à l’intérieur…

Heureux celui dont l’espace est intérieur… (et heureux celui dont l’espace est un et rieur ! )

Ce voyage, au cours d’une méharée itinérante dans l’immensité des sables du Sahara nous donne l’occasion d’installer avec légèreté mais durablement le travail de Byron Katie.

Marcher pieds nus au pas des dromadaires, partager la vie des nomades qui nous accompagnent possédant un savoir-faire qui transforme le désert en un jardin miraculeux, aller à la rencontre de nos pensées pour les déconstruire, méditer au sommet d’une dune au coucher du soleil, dormir au creux d’une dune sous les étoiles que l’on croit presque pouvoir toucher du doigt…

Vous voulez en savoir plus ? N’hésitez pas à me laisser un message. Je vous rappellerai avec plaisir .

Nul homme, dit-on, après avoir connu le désert ne peut demeurer le même

Témoignages

Nous étions partis pour y chercher des réponses, et nous y avons trouvé la paix, dans l'innocence des questions, le cœur émerveillé d'espace et de lumière. Merci, encore et encore et encore…

Ce que cela m'a apporté du point de vue professionnel :
1. Dépaysement. Voir d'autres manières de penser respectueuses de l'Humain
2. Remettre en question mes systèmes de croyances. Revoir mes attentes concernant mon rôle du médecin pour gagner en plaisir de travailler. Je vois mieux ce que je perds en voulant aider les patients et combien c'est épuisant d'adopter cette attitude.

Dans le désert, j'ai pu mesurer toute la richesse du travail proposé par BK et depuis mon retour, je m'applique à faire une fiche par semaine (ça ne parait pas beaucoup, mais si je vais au bout de chaque questionnement et si je prends le temps d'aller chercher au fond de moi... il me faut bien tout ça !) Dans le désert j'ai appris que lorsque je crois atteindre mes limites, il y a encore de la ressource. Je suis arrivée avec la crainte de ne pas y arriver physiquement ( vu mon grand âge 😕 ! ), c'était parfois difficile, mais je ne me suis jamais sentie en difficulté, parce que le groupe nous porte, tout comme le chant de Zouzou.

Le désert pour moi, c'était une 1ère expérience et dans le désert j'ai vu la vie : les fleurs, les oiseaux, les chameaux bien sûr et même un poisson ! et puis les humains !! (Ah ! le papotage des plucheuses de légumes sous une tente au milieu de nulle part ! ça m'a presque autant ému que le coucher de soleil ! C'était aussi l'expérience de la perte de repères : plus d'heure, plus d'évaluation fiable des distances, du lieu où nous sommes... juste on se lève au " bonjour tout le monde" et on se couche quand il n'y a plus de bois à bruler...