La poussière sur la lentille

Atelier Byron Kittie, Anne Simon

Chers amis, 

Hier nous avons exploré un sujet difficile : ces auto-flagellations continuelles que nous nous infligeons … espérant ainsi nous « améliorer ». 

« Depuis la nuit des temps, les hommes essayent de changer le monde pour pouvoir enfin y être heureux. Cela n’a jamais fonctionné car le problème est abordé à l’envers. Ce que le travail nous permet, c’est de changer le projecteur, c’est-à-dire le mental, plutôt que ce qui est projeté. S’il y a une poussière sur la lentille d’un projecteur, nous pensons que c’est l’écran qui comporte un défaut et nous essayons de changer telle personne puis la personne suivante sur laquelle est projeté ce défaut. Pourtant il est vain d’essayer de changer les images projetées. Lorsque l’on comprend où se trouve en réalité la poussière, on peut alors nettoyer la lentille elle-même. C’est la fin de la souffrance et le début d’un peu de joie dans un coin de paradis. »

Byron Katie (Aimer ce qui est p.46) 

 

Lorsque nous comprenons l’analogie proposée par de Byron Katie de la poussière sur la lentille, nous pouvons comprendre que cette poussière qui peut etre projetée vers l’extérieur peut aussi etre projetée sur l’écran de la perception que nous avons de nous-même. 

 

C’est en cela que ce travail est très différent du développement personnel : il ne s’agit pas de nous améliorer et en frottant désespérément sur cette tache indélébile mais de comprendre qu’il y a une poussière qui entache la perception que j’ai de moi-même.  

 

Ainsi la phrase de départ sur laquelle nous avons travaillé : 

« Je suis mal organisé » nous a permis, grâce à la question 3 de découvrir voir combien ce concept d’organisation est déjà bien abstrait (c’est quoi exactement être organisé ? ) et qui a décidé cela, et d’où me vient cette pensée etc… 

Avec la question 4 : “Qui serai je sans cette pensée?”  je peux faire la paix avec cette perception si erronée et partielle de moi même .

Les retournements nous permettent de découvrir entre autre que la principale organisation à mettre en place est tout d’abord de nettoyer cette lentille du projecteur qui me fait croire qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez moi ! 

 

En fin de compte, peut être que le meilleur n’est pas ce qu’on devient à force de vouloir changer, c’est ce qu’on devient à force de s’aimer !