La culpabilité

Atelier Byron katie, Atelier culpabilité, Anne Simon
« J’aurais dû, ou je devrais faire quelque chose à ce sujet. Puis s’en suit la culpabilité. »
Voilà l’émotion la plus destructrice que nous puissions éprouver.
 
Hier soir, nous avons commencé par explorer les domaines de notre vie source de culpabilité : le corps (ne pas faire ce qu’il faut), la nourriture, (ne pas manger ce qu’il faut), les addiction (à des substance ou à notre téléphone), le travail (tout ce que je devrais faire), les enfants, parents, conjoints(tes) (dont on s’occupe mal), l’argent (mal géré), le temps (mal utilisé), les choix de vie (qui ne sont pas les bons)…   
 
Puis nous avons formulé chacun notre une entrée pour travailler en binôme sur notre propre dossier ! 
Inviter en douceur nos pensées à sortir au grand jour. 
J’aime bien cette expression : Je vois la pensée toute timide qui sort au soleil … et la clarté du soleil la fait fondre. ☀️
 
Qu’avons-nous découvert ? 
 
Ce que j’aime dans ce travail c’est que chacun va à la rencontre de sa propre sagesse. Pas de réponse toute faite. Vous seul pouvez faire le chemin de l’investigation, personne ne peut y arriver à votre place. 
 
Mais voici tout de même quelques pistes : 
 
Vivre au présent 
La culpabilité exige de vivre dans le passé. « J’aurais du, je devrais … » 
Est-ce que c’est vrai ? Ai-je une preuve de cela ? 
“J’ai compris, que lorsque je croyais mes pensées, je souffrais, mais que lorsque je ne les croyais pas, je ne souffrais pas, et que cela était vrai pour tous les êtres humains.” BK 
Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper. Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. 
“En découvrant que la personne que vous avez jugée est innocente, vous en venez à reconnaître votre propre innocence.” 
Merci Byron Katie 
 
Le bien et le mal 
“Dans la réalité « devrait et ne devrait pas » n’existe pas.
A en croire les prêtres et les moralistes notre vie n’est qu’un enchainement de crimes ! Voici l’une des approches les plus libératrice, et ses effets sont immédiats : Évacuez toute idée de vertu et de péché.  Ces deux sont stupides et ensemble, elles ont sapé le goût de vivre de l’humanité.
Vous êtes absolument parfait tel que vous êtes et il est absolument naturel de s’égarer de temps en temps. Les erreurs doivent simplement nous servir de leçon pour ne plus tomber dans les mêmes pièges.” 
Merci Osho Rajnesh 
 
L’identification à la pensée 
Pour nous sentir coupable nous devons tomber dans le piège du « moi » et du « mon » à l’origine de l’égo. 
Une chose est sûre : nous avons agi en fonction de notre conscience, ou plutôt inconscience, de l’époque. Ce que nous avons fait était une manifestation de l’inconscience humaine. Mais l’ego la personnalise en disant « J’ai fait cela », et nous retenons une « mauvaise » image mentale de nous. 
Merci Eckhart Tolle 
 
Ce qui nous amène enfin à découvrir qui est le dangereux et inséparable ami de la culpabilité :
Pour me sentir coupable il me faut croire que je suis tout puissant ! Il me faut croire que j’ai le pouvoir sur mes pensées, sur mon corps, sur mes enfants, sur mon passé, mon avenir, le monde … 
Cette illusion de contrôle est la drogue préférée de l’égo pour lui permettre de rester en vie !  
Merci Margot pour cette dernière piste
 
Qui serais-je sans la pensée que je contrôle ? 
« Libre, présente, en paix, agissante 💕 »
 
Merci à vous tous pour votre confiance, votre présence et participation chaleureuse à tous ces petits laboratoires de recherche !  
 
Prochain atelier le 7 février … 
On va essayer « le couple et l’amour » ? 
Une semaine avant la St valentin, ça peut toujours servir !